Cabinet d’expertise comptable et d’audit spécialiste de l’univers CRYPTO.
La sphère économique, financière et monétaire ne cesse d’évoluer, attirant de plus en plus d’investisseurs souhaitant profiter des nouvelles opportunités accessibles grâce au Web 3.0.
Au préalable, afin de comprendre ce dont il s’agit, il est impératif de définir quelques notions clés entourant la cryptomonnaie.
WEB 3.0 : peut se définir comme étant la 3ème génération de service internet :
BLOCKCHAIN : Base de données qui stocke et transmet des informations sous forme de blocs liés les uns aux autres et protégés contre toute modification. Cette technologie décentralisée permet une mise à jour constante afin d’assurer le partage simultané auprès de l’ensemble des utilisateurs.
Il existe 2 catégories de Blockchain :
La Blockchain repose sur 4 piliers :
Il est important de souligner que l’utilisation d’une blockchain comporte de nombreux risques. De ce fait, certains acteurs ont recours à un tiers de confiance.
CRYPTOMONNAIES
Selon l’Art. L54-10-1 du CMF : « toute représentation numérique d’une valeur qui n’est pas émise ou garantie par une banque centrale ou par une autorité publique, qui n’est pas nécessairement attachée à une monnaie ayant cours légal et qui ne possède pas le statut juridique d’une monnaie, mais qui est acceptée par des personnes physiques ou morales comme un moyen d’échange et qui peut être transférée, stockée ou échangée électroniquement »
Exemples de Cryptomonnaies (Coins) :
En date du 1er novembre 2008, Satoshi Nakamoto publie un livre blanc intitulé “Bitcoin : A Peer-to-Peer Electronic Cash System” dans lequel il pose les bases techniques du Bitcoin et des crypto-monnaies reposant sur la technologie de la Blockchain.
Bitcoin est la première cryptomonnaie créé en 2009 qui est émis sur le protocole blockchain bitcoin.
La 1ère transaction Bitcoin a été effectuée par le développeur américain Laszlo Hanyecz en date du 22 mai 2010, depuis, ce jour est appelé également « Bitcoin Pizza Day ».
En effet, ce dernier cherchait une âme charitable qui accepterait de lui livrer 2 pizzas en échange de 10.000 Bitcoins.
Depuis chaque année, la communauté Bitcoin fête l’anniversaire de cette 1ère transaction.
Cryptomonnaie majeure appartenant à la blockchain Ethereum. De plus, il est possible de l’utiliser afin de créer des contrats « intelligents » (smart contract).
consiste à crypter les informations et à enregistrer de la monnaie virtuelle dans une blockchain. En pratique, des ordinateurs spécialisés et des processeurs adaptés sont utilisés pour effectuer le mining. Des récompenses exprimées en monnaie virtuelle sont octroyées pour la résolution des problématiques rencontrées lors du minage.
Solution permettant de stocker et de gérer en toute sécurité les clés privées des actifs numériques. Ainsi, la solution permet aux propriétaires de crypto-actifs d’autoriser des transactions en crypto et de transférer leurs actifs en toute sécurité.
CRYPTO-ACTIFS :
« Représentations numériques de la valeur ou des droits qui peuvent être transférés et stockés électroniquement, en utilisant la technologie des registres distribués ou une technologie similaire ».
« Les stablecoins sont des actifs numériques conçus pour que la volatilité de leur cours soit le plus faible possible (par rapport à une monnaie légale de référence, un panier de monnaies, un ou plusieurs cryptoactifs ou encore un panier de matières premières).
Leur cours est le plus souvent garanti par une réserve (collatéral).
Toutefois, certains stablecoins dits algorithmiques ne sont pas « collatéralisés », leur cours étant stabilisé par le biais d’algorithmes inscrits dans des smarts contracts qui permettent un ajustement automatique de l’émission de jetons. Les stablecoins ont fortement contribué au développement de la finance décentralisée (decentralized finance ou DeFi), qui se matérialise par un ensemble de protocoles basés sur les technologies blockchain et accessibles à tous et qui facilite la réalisation d’échanges de valeur sans intermédiaire bancaire ou financier. »
Extrait de la Revue Française de Comptabilité – Juin 2022 « Le régime fiscal des cryptomonnaies évolue ».
Exemples de Stablecoin :
Selon l’Art. L552-2 du CMF :
« Tout bien incorporel représentant, sous forme numérique, un ou plusieurs droits pouvant être émis, inscrits, conservés ou transférés au moyen d’un dispositif d’enregistrement électronique partagé permettant d’identifier, directement ou indirectement, le propriétaire dudit bien ».
Il est important de faire la distinction entre :
Exemples de Jetons financiers :
Exemples de Jetons utilitaires :
Recueil d’informations factuelles destiné à convaincre un investisseur de l’intérêt d’un projet.
Le WP du Bitcoin, qui comporte 9 pages, a été rédigé par Satoshi Nakamoto.
A noter que le WP est indispensable dans le cadre d’un Initial Coin Offering (ICO), sans pour autant garantir le succès ou la qualité du projet. En effet, il est possible que certains aspects du projet soient abandonnés.
Forme de levée de fonds consistant à émettre des actifs numériques (tokens, jetons) échangeables contre de la cryptomonnaie lors de la phase d’amorçage d’un projet (démarrage d’une startup). Cet outil de financement constitue un moyen de lever des capitaux de manière décentralisée et dématérialisée.
ICO française :
Il est important de préciser qu’il existe des ICO peu viables du fait de leur nombre important (plusieurs ICO par jour) ayant pour effet une multiplication des arnaques.
comme les ICO, il s’agit d’une méthode de levée de fonds en cryptomonnaie, à la seule différence qu’elle concerne uniquement des jetons financiers détenteurs de droits politiques et financiers. Les STO permettent donc l’entrée au capital d’une société par le biais de la cryptomonnaie.
Le cabinet FRA BC accompagne ses clients sur des projets de tokenisation immobilière utilisant la méthode des STO.
A noter que les STO, étant liés à l’émission des titres financiers, sont soumises à une règlementation stricte (par exemple l’agrément de l’AMF), contrairement aux ICO.
Créée en 2003, l’AMF est une autorité publique indépendante (API) de régulation de la place financière française, de ses acteurs et des produits d’épargne qui y sont commercialisés. Elle veille également à la bonne information des investisseurs. En tant qu’autorité publique indépendante, elle dispose d’un pouvoir réglementaire et d’une large autonomie financière et de gestion. L’AMF a pour mission de réguler, superviser, informer & protéger. Ses domaines d’intervention :
Nouveau statut pour les entreprises ayant une activité liée au monde de la crypto. Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux, les PSAN doivent être validés et enregistrés auprès de l’AMF.
Processus qui permet de vérifier l’identité d’un client et sa conformité afin d’avoir un effet préventif sur les activités illégales tel que le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme, la fraude fiscale ou l’usurpation d’identité. Dans le domaine de la crypto-monnaie le KYC est bien plus complexe à mettre en œuvre à cause de l’anonymat.
Basé sur la technologie de la Blockchain, il s’agit d’un fichier doté d’un certificat d’authenticité numérique unique, inviolable et non-échangeable, permettant de justifier la possession exclusive d’un bien et de son authenticité.
Très présent dans le domaine de l’art, les NFT permettent d’acquérir un objet incorporel. Par exemple, Eminem, un des plus populaires rappeurs dans le monde, a acheté courant décembre 2021 un NFT de la collection Bored Ape Yacht Club pour un montant de 450 000 dollars.
Il est important de souligner qu’il n’existe aucune règlementation spécifique aux NFTs en France à ce jour (septembre 2022).
Exemples de Jetons Non Fongible (NFT) :
Métavers : Monde virtuel et immersif dans lequel les utilisateurs créent des avatars représentant leur identité. Les utilisateurs peuvent jouer, se rencontrer, socialiser, partager des expériences, travailler, acheter et vendre etc…
Le métavers peut être représenté de la manière suivante :
Métavers = Monde virtuel + Blockchain
Le métavers est :
Création : 2012
Marques présentes : HSBC, AXA, Gucci, Carrefour, Warner, Groupe Casino etc.
Blockchain : Polygon
Capitalisation : 1,7 milliards (28/07/2022)
Utilisateurs actifs : 350 000 /mois
Decentraland
Sources : CoinMarketCap, Twitter, Medium
Création : 2017
Marques présentes : Samsung, Atari, Sotheby's, Domino's, Australia Open etc.
Blockchain : Ethereum
Capitalisation : 1,7 milliards (28/07/2022)
Utilisateurs actifs : 300 000 /mois
FRA BC, cabinet d’expertise comptable spécialisé en comptabilité des cryptoactifs, se doit de mettre en œuvre les diligences nécessaires afin de traduire la réalité de manière chiffrée.
En tant qu’expert-comptable, nous devons suivre les règles de comptabilité définies par l’Autorité des normes comptables (ANC).
Les règlements de l’ANC, comme par exemple ANC 2018 – 07 et ANC 2020 – 05, permettent d’avoir une ligne directrice sur le traitement comptable des jetons émis et détenus à l’issu d’une ICO. Par ailleurs, elle définit également des notions telles que les services sur actifs numériques.
Le rôle principal de l’expert-comptable est d’appliquer au mieux les règles comptables (lorsqu’elles existent) mais également de rechercher les impacts fiscaux. L’objectif étant d’apporter le meilleur conseil.
En effet, la technologie Blockchain est facteur de confiance certes, mais comporte également des risques tels que :
Face à cette multiplication de risques, FRA BC travaille en étroite collaboration avec des :
La fiscalité des cryptomonnaies a été simplifiée par les lois de finances successives.
Les principales questions pouvant se poser sont les suivantes :
Tant de questions que le cabinet FRA BC se fera un plaisir d’y répondre.
Les risques liés à cet univers sont multiples, dont voici les principaux :
En matière d’encadrement juridique et de traitement comptable de la cryptomonnaie, la France fait partie des pays précurseurs, par le biais notamment des différentes lois et règlements, mais également d’un contrôle et d’un agrément de l’AMF.
Malgré ce premier pas vers un encadrement juridique, il est difficile d’anticiper et de réduire l’intégralité des risques car l’univers de la cryptomonnaie est en perpétuelle mouvement.
Voici les principaux risques liés l’encadrement juridique insuffisant de la cryptomonnaie :
Les acteurs de cette lutte (banques, Notaires, Avocats, Experts comptables…) doivent mettre en œuvre les diligences nécessaires afin de déterminer le KYC.
La technologie utilisée, étant décentralisée et anonyme, favorise les activités illégales.
Une action ut singuli des actionnaires d’une SA contre le dirigeant peut être intentée en justice sur la base de l’article L 225 251 Code de commerce : « Les administrateurs et le directeur général sont responsables individuellement ou solidairement selon le cas, envers la société ou envers les tiers, soit des infractions aux dispositions législatives ou réglementaires applicables aux sociétés anonymes, soit des violations des statuts, soit des fautes commises dans leur gestion »
De ce fait, il est impératif de se faire accompagner par des professionnels de comptabilité et de la fiscalité afin de réduire au maximum le risque fiscal.
Face à une problématique spécifique, il est toujours possible de demander en amont l’avis au service des impôt des entreprises via la procédure de rescrit fiscal.
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